Il était une fois une fillette qui vivait
une vie de jeune fille bien ordinaire. Elle allait donc à l’école, comme tous
les autres enfants. Un jour, en début d’année scolaire, l’enseignante amène les
élèves dans la forêt située juste à côté de l’école. Elle leur demande alors de
se choisir un arbre. La professeure explique que cet arbre deviendra leur
confident, leur ami, et qu’ils devront en prendre soin. La fillette choisit un
beau bouleau blanc. Elle le nomme GaÑ—a, en l’honneur de la déesse Terre. Elle
l’identifie à l’aide d’un beau ruban.
À chaque semaine, la classe retourne dans la forêt pour aller lire une lettre de confidences à son arbre. Le temps passe, l’hiver aussi, et le lien se solidifie entre GaÑ—a et sa nouvelle amie.
Mais par un froid matin gris de printemps, quelle ne fût pas la stupeur de certains élèves de constater, lors de leur visite hebdomadaire, que certains des arbres avaient été coupés pour laisser la place à un développement résidentiel. GaÑ—a n’était plus… laissant la fillette en larme, ayant brusquement perdu sa confidente, son amie. Cette fillette, c’était moi.
Andréanne Larouche, membre du comité Vert un arbre.
À chaque semaine, la classe retourne dans la forêt pour aller lire une lettre de confidences à son arbre. Le temps passe, l’hiver aussi, et le lien se solidifie entre GaÑ—a et sa nouvelle amie.
Mais par un froid matin gris de printemps, quelle ne fût pas la stupeur de certains élèves de constater, lors de leur visite hebdomadaire, que certains des arbres avaient été coupés pour laisser la place à un développement résidentiel. GaÑ—a n’était plus… laissant la fillette en larme, ayant brusquement perdu sa confidente, son amie. Cette fillette, c’était moi.
Andréanne Larouche, membre du comité Vert un arbre.
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